Cancer du rein: des chercheurs montrealais permettent une avancee
Les chercheurs ont ainsi determine que l etude des mutations presentes dans une tumeur renale cancereuse retiree par voie chirurgicale pourrait permettre d evaluer plus precisement le risque de recidive chez un patient.
Car chaque annee, ce sont plus de 400 000 individus qui recoivent un diagnostic de cancer du rein dans le monde, dont 8 100 au Canada et 81 800 aux Etats-Unis, a indique l universite montrealaise dans un communique.
«Nos travaux revelent que nous pourrions peut-etre mieux evaluer le risque individuel en etudiant les mutations genetiques presentes dans les tissus cancereux, a souligne Yasser Riazalhosseini, chef de l unite Genomique du cancer a l Institut de medecine genomique Victor-Phillip-Dahdaleh de lâ™Universite McGill.
Au cours de l etude, les chercheurs ont examine plus de 900 echantillons, en suivant chacun des patients pour determiner sâ™il y avait mutations, et si oui, dans lequel des genes definis. Puis, ils ont compare les donnees avec les recidives.
Ainsi, on pourrait «facilement» analyser les mutations en sequençant lâ™ADN des patients atteint dâ™un cancer du rein, une procedure deja effectuee dans dâ™autres types de cancers, a precise le Dr Riazalhosseini.
Cela permettrait d eviter de lourds traitements pour ceux qui n en ont pas besoin. A l heure actuelle, les medecins traitants se basent sur la taille de la tumeur et son agressivite apparente a l examen microscopique.
«Il est tres important d etablir avec precision le risque de recidive du cancer. Cette information [...] nous permet de determiner si l immunotherapie est indiquee. Ce traitement s est recemment montre efficace pour la reduction du risque de recidive, mais il n est pas denue d effets indesirables. Actuellement, il y a un risque de traitement excessif», a explique le Dr Naveen Vasudev, professeur agrege et consultant benevole en oncologie medicale a l Institut de recherche medicale de l Universite de Leeds.