C est pas normal que notre reseau soit gere par des syndicats Francois Legault
Le premier ministre du Quebec Francois Legault s impatiente apres le rejet par le Front commun, la Federation interprofessionnelle de la sante (FIQ) et la Federation autonome de l enseignement (FAE) de l offre bonifiee devoilee mercredi par son gouvernement.
Interroge par les journalistes dans les couloirs de l Assemblee nationale a la veille du declenchement d un debrayage de sept jours par les 420 000 membres du Front commun, Francois Legault s est montre quelque peu contrarie par l attitude des syndicats.
C est important que tous les Quebecois comprennent que les negociations qu on mene actuellement pour renouveler les conventions collectives vont etre determinantes pour l avenir des reseaux de la sante et de l education, a t il explique.
Comme il l a fait a maintes reprises au cours des derniers mois, le premier ministre a deplore la rigidite des conventions collectives, qui constitue, selon lui, le principal frein a l amelioration du sort des travailleurs et des services.
Depuis des dizaines d annees, on n arrive pas a ameliorer les services en education et en sante beaucoup a cause de la rigidite des conventions collectives. On n est pas capables... Je vous donne un exemple : si un gestionnaire s entend avec un employe sur un horaire de travail, ca peut etre rejete par le syndicat.
Souvent, les employes seraient d accord avec nos propositions, mais elles sont refusees par les syndicats. C est ca qui est au cÅur des negociations, a poursuivi le premier ministre.
C est pas normal que notre reseau soit gere par des syndicats plutot que des gestionnaires.
Une citation de Francois Legault, premier ministre du Quebec
La lutte s annonce difficile pour regagner ces pouvoirs de gestion dont les syndicats se sont empares au fil des decennies, soutient M. Legault. Ayant bon espoir d en arriver bientot a une entente sur les matieres de la table centrale (salaires et retraite, notamment), Francois Legault estime que la vraie bataille est celle de la flexibilite qu il demande aux syndiques.
Ca va prendre du courage parce que, effectivement, les syndicats n ont jamais cede depuis des dizaines d annees ces pouvoirs la. Et ce qu on veut faire aussi, dans les lois 15 et 23, c est de rendre les gestionnaires imputables.
Une citation deFrancois Legault, premier ministre du Quebec
Un : on leur donne des pouvoirs en changeant les conventions collectives. Et deux : on les rend imputables sur les resultats avec le projet de loi 15 et le projet de loi 23. Si on obtient ca, on va enfin etre capables d ameliorer les services aux Quebecois.